SAVOIR/FAIRE
Magali Baribeau-Marchand
en résidence du 10 au 21 février
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L'Atelier de l'île reçoit l'artiste du Saguenay-Lac-St-Jean en résidence du 10 au 21 février. Cette résidence clôt le projet Savoir / Faire, développé avec l’étroite participation de deux partenaires artistiques et financiers qui sont des centres d’artistes reconnus du domaine des arts d’impressions: le
Centre Sagamie d'Alma et le centre Engramme de Québec.
Lors de son passage en résidence d’exploration à l’Atelier de l’Île, Magali Baribeau-Marchand irriguera de nouvelles techniques son projet Méfiez-vous des eaux qui dorment, s’intéressant à la figure de l’étang comme incarnation d’une ambiguïté entre résistance et fragilité. En limnologie (écologie des milieux humides), on décrit un étang comme une étendue d’eau peu profonde se régulant par elle-même, formant un écosystème en soi. Se laissant guider par les différentes possibilités qu’offre l’Atelier de l’Île, Magali travaillera un corpus d’images issues de ses fréquentations des étangs des derniers mois, habitée par l’idée d’image latente, en voie d’être révélée, comme celles pouvant apparaître et disparaître dans les miroitements de l’eau. Elle souhaite aborder les images comme des habitats : des lieux propices à aiguiser nos émerveillements, nos fascinations et nos attachements.
Magali Baribeau-Marchand est une artiste en arts visuels vivant à Saguenay dont la pratique se caractérise par l’utilisation d’une grande diversité de médiums selon le projet déployé, allant de l’installation sculpturale à la manœuvre relationnelle, en passant par la photographie, la vidéo d’art (numérique et analogique) et la micro-édition de livres d’artistes. Ses travaux se déclinent aussi par des croisements collaboratifs ; à travers des collectifs de création, des projets dans les communautés et des initiatives intersectorielles.
https://www.magalibmarchand.com/
Pour en savoir plus sur le projet SAVOIR/FAIRE
RÉSIDENCES
RECHERCHE ET CRÉATION
Du 20 janvier au 7 février 2025
Présentations d'artistes: 6 février à 17h
Roberto Santaguida
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Roberto Santaguida, Sans titre, image fixe tirée d’une vidéo
En tant qu'artiste du film et de la vidéo, le travail de Roberto Santaguida s'est souvent concentré sur des récits expérimentaux. Récemment, il a été intrigué par le potentiel créatif de la gravure et son intersection avec l'art vidéo. Lors de sa résidence à l'Atelier de l'Île, il souhaite explorer comment ces deux médiums, distincts mais interconnectés, peuvent s'influencer et s'enrichir mutuellement. En combinant des techniques traditionnelles de gravure avec des éléments numériques, il espère créer une série d'estampes reflétant ce processus d'expérimentation. Le projet aspire à contribuer, modestement, aux conversations en cours sur la convergence des formes d'art contemporaines et traditionnelles, offrant une opportunité de réflexion sur l'expression créative.
Depuis la fin de ses études en production cinématographique à l’université de Concordia, les films et vidéos de Roberto Santaguida ont été montrés dans plus de trois-cents festivals internationaux. Il a également participé à des résidences d’artistes dans de nombreux pays, notamment en Iran, en Roumanie, en Allemagne, en Norvège et en Australie. Roberto est le récipiendaire de la K.M. Hunter Artist Award et d’une bourse de l’Akademis Schloss Solitude, en Allemagne.
Félix Chartré-Lefebvre
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Félix Chartré-Lefebvre, Degré, broderie numérique sur textile, 2025
Avec Degrés, Félix Chartré-Lefebvre s’interroge sur la matérialité du temps et notre relation affective à la durée à partir d’objets du quotidien. Quelles mesures marquent le temps à la maison, les corps qui l’habitent ou du ciel qui la couvre? En croisant cosmographie, récits familiaux, études culturelles, histoires des sciences, fluctuations hormonales et contemporanéité post pandémique, il propose une série d’altérations d’objets ou de mobilier domestiques. Lors de sa résidence à l’Atelier de l’Île, l’artiste produira plusieurs pièces imprimées sur papiers et textiles. Parmi celles-ci, des embossages sur papier de coton, de cintres déformés, pour évoquer le parcours elliptique de la Terre autour du Soleil qui influence les saisons et notre rapport aux vêtements. Il réalisera aussi une série d’impressions sur serviettes de bain de différentes tailles pour représenter les taches éphémères à la surface du Soleil (taches solaires découvertes par Galilée), la Terre (les nuages sur Terre au 13 mars 2020 à minuit, date du premier confinement pour la Covid au Québec) et la Lune (mers lunaires formant des taches sombres).
Félix Chartré-Lefebvre est artiste, auteur et travailleur culturel. Il détient un baccalauréat en arts visuels et médiatiques (UQAM, 2014) et une maîtrise en histoire de l’art (UdeM, 2019).
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